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Quel entretien pour une voiture sans permis électrique ?

Plus chère à l’achat, une voiture sans permis électrique est moins coûteuse en utilisation grâce aux recharges. Qu’en est-il en matière d’entretien ? Une voiturette électrique est là encore très intéressante, grâce à une mécanique simplifiée et une utilisation plus vertueuse.

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Pourquoi l’entretien d’une voiture électrique est moins coûteux ?

 

Moins de pièces mécaniques

Une VSP électrique telle que le modèle Myli de Ligier est constituée d’un nombre plus réduit de pièces qu’un véhicule thermique. À commencer par le moteur, qui se contente d’une vingtaine de pièces contre plusieurs centaines pour une voiturette thermique ! Ainsi, une voiture électrique est dénuée de joint de culasse, de courroie de distribution, de pistons, de carburateur ou encore de bougies ou de durites.

 

Moins de consommables

Pas de lubrification pour un moteur électrique ! En effet, ce dernier n’est pas sujet aux frottements mécaniques. Cela signifie qu’il n’est pas nécessaire d’utiliser de l’huile moteur, ce qui exclut la vidange de l’entretien d’une voiture électrique. Autre conséquence de l’absence de lubrifiants : pas de filtre à carburant sur une voiturette électrique, donc pas de changement à prévoir ! Par ailleurs, elle ne possède pas de pot d’échappement, un autre point de contrôle en moins alors qu’un véhicule thermique nécessite un contrôle régulier et le remplacement de la ligne complète d’échappement.

 

Moins d’usure des freins

Avec une voiture sans permis électrique, le freinage régénératif permet de produire de l’électricité. Mais cette spécificité des voitures électriques possède un autre avantage : limiter l’usage de la pédale de frein grâce à la décélération, et donc réduire l’usure des disques et plaquettes de frein en soulageant leur sollicitation. Conséquence : leur remplacement est moins fréquent que pour un véhicule thermique. Ce phénomène est accentué par la conduite plus douce que suscite une voiture électrique !

 

Moins de pannes grâce à une transmission simplifiée

Si une voiture sans permis classique ne possède pas de boîte à vitesses, elle dispose d’une transmission mécanique. Cela fait intervenir de nombreuses pièces (silentbloc, courroie d’alternateur, courroie variateur, cardan, variateur moteur, variateur boîte) qui peuvent être à l’origine de pannes en raison de leur usure. De son côté, un moteur électrique assure lui-même la rotation via le champ magnétique généré par la batterie !

Quels sont les points de contrôle d’une voiture sans permis électrique ?

 

Les freins

Bien qu’ils soient moins sollicités, les freins demeurent un point de contrôle incontournable pour une voiturette électrique. Il convient de vérifier l’état d’usure des disques et plaquettes de frein à chaque révision.

 

Les pneus

À l’instar des freins, les pneumatiques d’une VSP électrique ont une durée de vie plus importante grâce à la conduite plus douce de ce type de véhicule. Lors de la révision, une vérification du témoin d’usure des pneus sur la bande de roulement permet de décider de leur remplacement.

 

Le filtre d’habitacle

Si un véhicule électrique se passe de nombreux filtres (filtre à air, filtre à carburant), le filtre d’habitacle est à changer à chaque révision d’une VSP propre. Cela permet de garantir un air purifié provenant de l’extérieur.

 

Les niveaux de liquides

Une voiture électrique se passe d’huile, mais elle utilise tout de même d’autres consommables, tels que le liquide de frein et le liquide de refroidissement. Ce dernier est essentiel dans une voiturette électrique afin de maintenir la batterie à une température adaptée (entre 25 et 40° C).

 

Le système électrique

Le contrôle technique d’une voiture électrique porte une attention toute particulière aux composants du système électrique. L’entretien d’une VSP électrique va donc demander une vérification des équipements électroniques et électriques du circuit, ainsi que du système de recharge. Un professionnel pourra effectuer ces contrôles avec une valise diagnostique.

 

Et la batterie ?

Bien qu’il s’agisse de l’élément central d’une voiture électrique, la batterie ne nécessite pas d’entretien régulier, hormis une simple vérification de la part d’un professionnel disposant de l’habilitation électrique, comme c’est le cas dans les points de vente Ligier . Son remplacement doit s’effectuer lorsque sa durée de vie est épuisée, soit environ dix ans avant de lui donner une seconde vie grâce à son recyclage.

C’est néanmoins lors de son utilisation que le conducteur d’une voiturette électrique peut préserver la batterie et prolonger sa durée de vie, en limitant la perte de capacité de charge au fil des recharges. Comment ? En utilisant le véhicule entre 15 et 80 % de charge au lieu de recharger systématiquement la batterie à 100 % et en consommant la totalité de la charge.

L’entretien d’une voiturette électrique, combien ça coûte ?

La fréquence d’entretien d’une voiture sans permis électrique est indiquée dans le carnet d’entretien. Elle est toutefois plus espacée que pour un modèle thermique, soit environ tous les 10 à 15 000 km, contre 5 000 km pour une VSP classique. Idéalement tous les deux ans.

Compte tenu de ses spécificités, le coût d’entretien d’une voiture électrique est inférieur de 20 à 35 % à celui d’un véhicule thermique selon l’Automobile Club Association . Cela vient s’ajouter aux nombreux avantages d’une VSP électrique !