Votre navigateur Web (Internet Explorer) est trop ancien pour faire fonctionner ce site de manière optimale.

Vous pouvez télécharger l'un de ces navigateurs modernes et gratuits et revenir sur notre site :

Fermer 04 15 91 01 00 (prix d’un appel local)
04 15 91 01 00 (prix d’un appel local)

Quelles sont les aides pour l’achat d’une voiture sans permis électrique ?

Pour faire baisser la note, il existe des aides de l’État afin de financer l’achat d’une voiture sans permis électrique. Un coup de pouce bien souvent nécessaire pour bénéficier des bienfaits d’un véhicule plus propre. Tour d’horizon des dispositifs.

Voiture électrique sans permis

Le marché de la voiture électrique s’envole

 

Un véhicule zéro émission

La voiture électrique se distingue d’un véhicule thermique par l’énergie qu’elle utilise pour alimenter son moteur : l’électricité, produite par une batterie. Ni essence, ni diesel : elle se passe de carburant, dont la combustion rejette du CO2. On parle donc de voiture propre, car son utilisation n’est pas émettrice de gaz à effet de serre. Elle ne dispose d’ailleurs même pas de pot d’échappement ! Et dans son segment, la voiture sans permis électrique – incarnée chez Ligier par le modèle Myli – remporte la palme du véhicule avec la plus faible empreinte carbone.

 

Un contexte réglementaire favorable

L’Union européenne a voté la fin de la vente de voitures neuves thermiques à partir du 1er janvier 2035 dans le cadre de son plan climat. L’étau se resserre sur les véhicules essence et diesel, chassés des centres-villes depuis l’instauration des zones à faibles émissions (ZFE) dans lesquelles les voitures électriques peuvent, quant à elles, circuler librement. Ces signaux forts encouragent déjà les ventes de modèles électriques, qui représentent proportionnellement plus de 15 % du marché des véhicules neufs en 2023.

 

La voiture électrique est plus chère à l’achat

Plus propres, les véhicules électriques sont aussi plus coûteux : leur tarif est en moyenne 30% supérieur à celui d’un modèle thermique équivalent. La raison principale est l’importance du coût de la batterie ! D’autres critères entrent en compte, tels que la production des modèles dans des volumes plus restreints, ou encore la plus faible représentation de l’entrée de gamme. Néanmoins, c’est sur la durée que l’investissement dans une voiture sans permis électrique devient rentable, grâce au faible coût de la recharge par rapport à un plein de carburant.

 

La VSP électrique, un segment pertinent

Dans un marché des voitures sans permis en progression, l’électrique répond aux aspirations de nombreux conducteurs. Le faible bruit produit par le moteur d’une VSP électrique tranche avec les décibels d’un modèle thermique et concourt au confort de conduite. Autre argument apprécié : la puissance d’accélération d’une voiturette électrique, en dépit de sa vitesse bridée à 45 km/h. L’aspect écologique d’une VSP électrique est par ailleurs un argument de poids auprès des jeunes conducteurs, qui constituent une clientèle importante de ce type de véhicule.

Les aides à l’achat d’une voiture sans permis électrique

 

Le bonus écologique

Pour contourner la problématique du coût élevé d’un véhicule propre, l’État a instauré le bonus écologique dès 2008 afin d’inciter les automobilistes à se tourner vers ce segment. En matière de quadricycle léger, le bonus écologique pour une voiture électrique fonctionne pour l’achat ou la location d’un véhicule neuf uniquement. Le montant du bonus écologique d’une voiture sans permis électrique s’élève à 900 euros. Il est plafonné à 27 % du coût d’acquisition du véhicule batterie incluse.

Bon à savoir : les voitures électriques sont exonérées de paiement du certificat d’immatriculation.

 

La prime à la conversion

Aussi appelée prime à la casse, cette aide à l’achat d’une voiture électrique vise à encourager les automobilistes à retirer des routes des véhicules polluants pour les remplacer par des modèles propres.

La prime à la conversion s’applique aux VSP électriques de la même manière qu’aux 2 et 3 roues, avec un montant atteignant 1100 euros (100 euros pour les personnes dont le revenu fiscal de référence dépasse 14 089 euros par part en 2023). Une surprime de 1000 euros peut être versée pour les bénéficiaires habitant ou travaillant dans une ZFE.

Cette prime à la voiture sans permis électrique peut se cumuler avec le bonus écologique, dès lors que le montant de l’aide ne dépasse pas celui du coût du véhicule électrique. Des critères d’ancienneté pour la voiture mise au rebut s’appliquent afin de bénéficier de la prime à la conversion.

 

Le microcrédit véhicules propres

Malgré les aides à l’achat d’une voiture électrique, l’acquisition d’un véhicule zéro émission peut demeurer difficile d’accès pour les personnes aux revenus modestes exclues du système bancaire classique. Le microcrédit véhicules propres est un coup de pouce gouvernemental afin d’étaler le coût de l’investissement sur une durée maximale de cinq ans. Son montant est plafonné à 5000 euros, garanti à 50 % par l’État.

 

Des aides pour les bornes de recharge à domicile

Autre enjeu dans l’amortissement du coût total en matière d’achat d’une voiture sans permis électrique : la recharge à domicile. Il existe des aides de l’État pour financer l’installation d’une borne de recharge en maison individuelle ou en logement collectif, dès lors qu’il s’agit de la résidence principale de l’occupant.

MaPrimeRénov’ propose ainsi un crédit d’impôt plafonné à 300 euros. Le programme Advenir, porté par l’Avere-France, finance le projet d’un point de charge individuel en résidentiel collectif à 50 % dans la limite de 960 euros (ramenée à 600 euros au 1er janvier 2024).