8 conseils pour calculer le budget d’une voiture sans permis
Une voiturette, combien ça coûte ? C’est la question que se pose toute personne avant d’effectuer le premier pas vers l’achat d’une voiture sans permis. La réponse : tout dépend de vos besoins ! Les tarifs à l’achat peuvent varier fortement en fonction d’une multitude de critères, et il faut ajouter à cela les coûts d’utilisation.
Les 5 questions à se poser avant l’achat d’une voiturette
Voiture sans permis neuve ou en occasion ?
On trouve des VSP neuves sous les 10 000 euros en entrée de gamme, mais on peut tout de même s’offrir un véhicule avec un budget voiture sans permis inférieur. Où ? Sur le marché de la VSP d’occasion. À partir de 5000 euros, il est ainsi possible pour un adolescent d’acheter une voiturette de seconde main avec quelques milliers de kilomètres au compteur. Notre conseil : privilégiez un réseau tel que Ligier Occasions plutôt qu’une transaction entre particuliers, afin d’avoir des garanties sur la provenance et le bon état général du véhicule.
Il existe également de fortes disparités au sein des gammes, du simple au double parfois chez un même constructeur en fonction du design (citadine, coupé, crossover/SUV). Les voiturettes haut de gamme peuvent approcher les 20 000 euros hors options. Idéal pour un actif souhaitant circuler en ville avec une voiture sans permis à l’allure sportive !
Voiture sans permis thermique ou électrique ?
Une voiturette diesel ou essence sera moins chère à l’achat qu’une VSP électrique. Mais la différence de prix est atténuée en partie par le bonus écologique (900 euros pour une voiture sans permis électrique). Par ailleurs, la consommation de carburant peut varier d’une voiture sans permis à une autre, il est donc nécessaire de bien consulter la fiche technique du modèle avant achat. Elle se situe généralement entre 3 et 4 litres aux 100 km.
Voiture sans permis au comptant, à crédit ou en leasing ?
On peut choisir d’acheter ou de louer sa voiture sans permis. Dans le premier cas, l’acquisition du véhicule peut s’effectuer au comptant – paiement en une seule fois – ou à crédit. Il faut alors ajouter au prix d’achat de la voiturette le coût du crédit auto, c’est-à-dire les intérêts. Pour un prêt de 8000 euros sur 4 ans à un taux de 3,99 % par exemple, les intérêts dépasseront 650 euros.
Le financement d’une voiture sans permis en leasing va quant à lui permettre de ne payer que le coût d’utilisation du véhicule, avec une option d’achat à l’issue de la LOA (de 24 à 48 mois). Ainsi, un modèle affiché à 14 000 euros à l’achat sera accessible en leasing avec des loyers de 190 euros sur 48 mois, après un premier apport de 2000 euros. En cas d’acquisition à échéance du contrat, le prix de revient sera d’environ 16 500 euros, soit 2500 euros de plus que le prix d’achat. Mais avec la LOA, les loyers sont inférieurs à une mensualité de crédit auto et le contrat comprend des services tels que l’entretien ou l’assistance dépannage.
Quel niveau de finition ?
Le prix d’une voiture sans permis peut monter avec l’ajout d’options lors de la configuration d’un modèle neuf à l’achat. Des équipements d’aide à la conduite (alarme périmétrique, caméra de recul, etc.), destinés au confort (climatisation, sièges chauffants, tablette autoradio tactile, etc.) ou encore influant sur le design (roues en alliage, jantes aluminium, carrosserie bicolore, etc.) peuvent faire varier le prix de quelques centaines d’euros voire plus.
Le tarif est également évolutif dans des proportions plus importantes encore en fonction de la motorisation pour un véhicule thermique (moteur DCI avec davantage de couple et une consommation réduite) et de la capacité de la batterie pour un modèle électrique, puisqu’elle déterminera son autonomie (une cinquantaine de kilomètres avec une batterie 5 kWh, plus de 100 km avec une batterie 12 kWh).
Les 3 autres frais liés au coût de possession d’une voiture sans permis
L’assurance voiture sans permis
Assurer sa voiture sans permis est obligatoire, et cela représente un coût annuel de quelques centaines d’euros à inclure à son budget VSP. Comme pour un véhicule classique, il est possible d’opter pour :
- une assurance au tiers (uniquement la responsabilité civile) ;
- une assurance au tiers plus avec des garanties telles que le bris de glace, l’incendie ou le vol ;
- une assurance tous risques pour couvrir les dommages subis même en cas d’accident responsable.
Le niveau de couverture influe sur le tarif de l’assurance VSP, au même titre que d’autres critères (profil du conducteur, lieu de résidence et de stationnement). En revanche, le coefficient bonus-malus n’est pas pris en compte.
L’entretien d’une voiture sans permis
Le carnet d’entretien d’une voiturette indique précisément la fréquence des révisions à effectuer pour bien entretenir le véhicule, généralement tous les ans ou tous les 5000 km. Cela inclut une vidange, le remplacement des filtres et des pièces usées (disques de freins, balais d’essuie-glace, etc.). D’autant plus que depuis le 1er janvier 2023, les voitures sans permis sont soumises au contrôle technique obligatoire , ce qui ajoute au budget à prévoir. La révision VSP est toutefois moins coûteuse que pour un véhicule classique (autour de 200 euros par visite). Elle l’est encore moins pour une voiturette électrique !
L’immatriculation d’une voiture sans permis
Comme pour tous véhicules motorisés circulant sur la voie publique, un quadricycle à moteur doit être immatriculé ! À l’achat, le propriétaire du véhicule doit donc payer la carte grise (quelques dizaines d’euros).
Procéder à l’essai d’une voiturette en occasion
La tenue de route
Il n’y a pas meilleur moyen de s’assurer qu’un véhicule vous convient qu’en prenant le volant ! Effectuez un court trajet d’une dizaine de minutes pour mesurer le confort du siège passager, la sensibilité de la direction, mais aussi et surtout le comportement de la VSP d’occasion lors du freinage ou dans les virages. En cas de vibrations anormales dans le volant, d’à-coups en accélération ou de roulis dans les courbes, il sera nécessaire de pousser plus loin vos investigations sur le bon état du véhicule.
Le bruit
Lors d’un achat en concession dans le réseau Ligier Occasions, vous pouvez solliciter l’essai d’une voiture sans permis qui vous intéresse. Lors d’une transaction entre particuliers, il se peut que le vendeur s’y oppose, prétextant des questions d’assurance : cela peut dissimuler d’autres raisons, tels que des bruits suspects (cognement, claquement, cliquetis, sifflement, etc.). Si la voiturette produit ce type de sons anormaux – ou dégage des odeurs d’essence ou de brûlé –, vous pouvez en effet redouter des problèmes de pièces mécaniques indiquant un mauvais état du moteur ou d’autres organes vitaux du véhicule.
Les équipements
Phares, clignotants, essuie-glaces : activez tous ces éléments – même lorsque les conditions de circulation ne l’imposent pas – pour vérifier qu’ils sont en bon état de marche. Après avoir mis le contact et parfois même sans avoir parcouru quelques kilomètres au volant de la voiturette d’occasion, vous pourriez observer des voyants s’illuminer sur le tableau de bord. Ils indiquent un défaut de fonctionnement d’un équipement. Par ailleurs, pensez à tester le GPS, la climatisation ou encore le toit ouvrant lorsque le véhicule en dispose.
Bon à savoir
L’achat d’une VSP d’occasion nécessite une vigilance accrue lorsqu’on s’adresse à un particulier : les arnaques sont malheureusement courantes (compteur trafiqué, vices cachés, etc.). Acheter une voiture sans permis en occasion dans un garage apporte des garanties sur son origine et son bon état général.